L' électron en mouvement
Une Introduction aux DSP
4. Méthodes et
outils
de développements
Un processus de développement typique pourrait être celui
de
la figure 9 (source [2] page 219).
La souplesse du développement d’applications à base de DSP est un avantage important en termes de temps, de facilité, de fiabilité, et donc de coût.
Comme le suggère la figure 9, créer une application DSP,
c’est mener de front deux études distinctes :
La partie matérielle : elle inclu la mise
en œuvre du DSP lui-même, mais aussi la création
d’une chaîne d’acquisition et/ou de restitution du
signal (parfois des signaux) à traiter. Les moyens de
transformation du signal analogique vers le domaine numérique
s’appuient eux aussi sur des circuits spécialisés (AIC, CODEC, CNA, CAN...) Le choix des performances
à obtenir et des moyens pour réaliser la chaîne
d’acquisition et/ou restitution du signal est primordial pour
exploiter au mieux les capacités d’un DSP.
L’objectif est de rendre l’application finale
homogène, ergonomique, et ayant un coût de fabrication
industriel approprié.
La partie logicielle : elle s’appuie sur des
outils classiques adaptés aux spécificités des
DSP. L’approche est différente de celle utilisée
pour la partie matérielle, car il est toujours possible de
recommencer autant de fois que nécessaire pour arriver au
résultat. Seul un temps de développement trop
limité ou une mauvaise évaluation de départ des
capacités du DSP cible peut créer des problèmes de
développements. La conception logicielle n’en est pas plus
facile pour autant, car le programme réalise l’essentiel
du traitement du signal. Le rôle du DSP ne se limite pas
forcément au seul traitement numérique du signal, un DSP
peut assurer les mêmes fonctions qu’un microprocesseur
« normal », et donc être le cœur du
système informatique de l’application. Ainsi, le cas
échéant, un DSP peut exécuter à la fois un
système d’exploitation temps réel et assurer les
fonctions de traitement numérique du signal.
4.1. Définition des ressources nécessaires
Cette phase doit permettre d’évaluer les
besoins nécessaires
à la mise en œuvre du système de traitement
numérique
du signal voulu. Elle consiste notamment à définir les
spécifications de la chaîne d’acquisition et de
restitution
du signal, telles que :
la résolution (nombre de bits nécessaires pour quantifier le signal),
la vitesse d’échantillonnage (critère de Shannon),
la technologie et donc type de convertisseurs utilisé,
les filtres anti-repliements s'ils ne sont pas intégrés dans les convertisseurs.
Elle permet plus généralement de cerner tous les besoins du système numérique, tels que par exemple la consommation de courant et l’autonomie pour une application portable, ou au contraire les bus nécessaires à l’intégration de l’application dans un système hôte.
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